Handicap, Autisme, Retard mentaux

Face à un handicap, la psychomotricité participe à la réparation d’une intégration perceptivo-motrice perturbée via des méthodes rééducatives spécifiques. Le but étant d’aider les patients à intégrer et à apprivoiser leur handicap pour leur permettre de faire partie intégrante de la société et ainsi de s’épanouir tant sur le plan personnelle que professionnel.

Elle intervient face à un handicap moteur ( hémiplégie, paralysie, infirmité motrice cérébrale…), mental ( syndrome génétique, trisomie 21…), des troubles du comportement ( Autisme, T.E.D…), un polyhandicap.

Grace à des expériences corporelles concrètes, perceptives, sensorielles, ludiques, tactiles et kinesthésiques, la psychomotricité a pour but d’aider le patient à se réapproprier son corps « meurtri », et à développer ses capacités intellectuelles et motrices. Toutes ces expériences servent de point d’entrée au psychomotricien à la relation. Elle aide ainsi le patient à devenir un être en relation quelque soit son handicap.

Les médiations utilisées peuvent être diverses tout comme: les parcours moteurs, la relaxation, le toucher thérapeutique, l’intégration sensorielle, l’expression corporelle, le jeu de rôle, le jeu….

Chez le jeune enfant

La psychomotricité met un point d’honneur à faire vivre à l’enfant toutes les étapes du développement psychomoteur; soit en le stimulant pour qu’il impulse le mouvement de lui-même; soit en l’aidant à accomplir un geste rendu difficile par son handicap. En effet, il est indispensable de permettre à l’enfant de vivre toutes ces étapes pour favoriser une bonne intégration du schéma corporel mais aussi soutenir le développement des fonctions exécutives. Par exemple, pour comprendre des notions spatiales et temporelles, l’individu a besoin de les vivre corporellement. Dans le mouvement, il va donc vivre les notions spatiales (mettre la balle en haut, la faire rouler dessous…)  mais aussi temporelles ( attendre son tour, passer avant ou après…) . Les expériences corporelles sont un soutien indispensables à la mise en place des fonctions intellectuelles et relationnelles.

Chez l’adulte

Chez l’adulte présentant un handicap nouveau, la psychomotricité participe à la réintégration du schéma corporel et de l’image du corps. La relaxation est, par exemple, un outil indispensable pour l’aider à vaincre ses peurs et ses angoisses en lien avec ce nouveau handicap. Les séances en milieu aquatique sont aussi un atout extraordinaire pour travailler autour de l’autonomie mais aussi de l’estime de soi et de la perception de soi.